comprend pas!!
je cherche sur le net a artefact et voila ce que je trouve
Couillue
11 février 2007
Ah, tiens, c’est vrai, j’ai un bloug moi. J’ai failli oublier.
C’est que, figurez-vous, depuis un mois, j’ai des couilles. Alors forcément, il m’a fallu un petit temps d’adaptation.
Pour commencer, j’ai passé mes vacances de Noël à préparer leur arrivée. J’avoue que j’étais assez anxieuse, bien que très impatiente. Je voulais être certaine que tout se passerait bien, je me suis bien renseignée sur leurs besoins, ce que je devais leur apporter pour qu’elles soient en bonne santé. J’ai questionné des gens qui en ont pour profiter de leur expérience. Quand je me suis décidée, je pensais être prête, mais j’avoue que la veille de les avoir, une angoisse m’a saisie : est-ce que j’avais fait le bon choix ? est-ce que j’allais savoir en prendre soin ? est-ce que je n’allais pas le regretter ? Je savais que mes parents n’allaient pas très bien le prendre. J’en avais un peu parlé avec eux, je savais qu’ils étaient réticents et qu’ils risquaient de mal le prendre. Ils trouvaient que ce n’était pas une très bonne idée. D’ailleurs, je ne leur ai annoncé que lorsqu’il a été trop tard pour faire marche arrière. Quatre jours après. Une photo dans un mail, c’était peut-être un peu maladroit pour leur annoncer.
J’ai ramené mes couilles à la maison le 9 janvier de cette année, et au cours du mois passé, j’avoue que j’ai eu plus à cœur de les chouchouter que de venir sur mon blog. C’est que, ça prend du temps de s’occuper de ses couilles ! Je n’aurais jamais cru avant, et pourtant on me l’avait dit, mais ce n’est qu’une fois qu’on les a vraiment qu’on se rend compte. Je ne me lasse pas de les regarder et de leur faire des gratouilles. Ça n’a pas l’air de leur déplaire ; parfois, j’ai même l’impression de les voir me dire silencieusement « encore ! ».
Je n’arrête pas d’en parler, c’est plus fort que moi. C’est quand même un gros changement dans une vie ! Mes couilles, je n’ai que ça à la bouche. Mes collègues ont plutôt bien réagi je dois dire, je leur ai montré des photos et ils ont presque tous craqué, sauf une, qui m’a avoué ne pas aimer ça du tout et n’a même pas voulu les voir. Les quatre premières personnes qui sont venues faire leur connaissance à la maison ont même accepté de me les garder en cas de besoin. Toutes ont convenu, malgré une idée apparemment répandue, que ça ne sentait pas spécialement mauvais. « Mignon » est le mot qui est revenu le plus souvent.
Avoir des couilles, ça a quand même pas mal d’avantages je dois dire. Je ne m’ennuie plus jamais à la maison. J’ai enfin quelque chose à faire de mes mains le soir devant la télévision ! Mes couilles sont vraiment douces, si si, je vous assure, on m’avait dit qu’elles auraient le poil rêche, mais non, vous n’aurez qu’à venir les caresser si vous ne me croyez pas. Vous ne seriez pas les premiers : depuis un mois, tout le monde veut voir mes roubignolles. Ma vie sociale a fait un grand bond en avant. Et puis, enfin, je n’ai plus l’air ridicule quand je dis « je m’en bats les couilles ».
Les seuls inconvénients que je vois pour l’instant, c’est que j’ai dû sacrifier quelques pantalons, et que ma consommation de Sopalin a beaucoup augmenté. Il faut dire, j’ai oublié de le préciser, que je n’ai pas une, mais… trois paires de couilles.
Il ne me reste plus qu’à vous les présenter en photo. Éloignez tout de même les grands-mères et les enfants, certains pourraient avoir peur.
J’ai le plaisir de vous présenter Kubrick, Karajan et Kundera, trois mois chacun, mes trois paires de coucougnettes préférées !